65 morts dans le Massacre de Pont-Sondé : Le Gang Gran Grif Plonge l'Artibonite dans le Chaos


Pont-Sondé, le 4 octobre 2024.- 

Une attaque armée perpétrée par le gang « Gran Grif » a semé la désolation dans la commune de Pont-Sondé, dans le département de l'Artibonite, ce jeudi. Selon des informations rapportées par le commissaire du gouvernement de Saint-Marc, Benson François, l’assaut a laissé environ soixante-cinq morts sur son passage, bien que le bilan reste incertain. En effet, la présence continue des bandits dans la zone empêche une évaluation précise de la situation.

Sous la violence spontanée des assaillants, les habitants de la zone ont dû fuir précipitamment, laissant derrière eux maisons, biens et souvenirs. La terreur s’est propagée rapidement, transformant Pont-Sondé en une véritable scène de carnage en l’espace de quelques heures. Les survivants se sont réfugiés sur la place publique de Saint-Marc, tentant de sauver ce qui leur reste : leur vie.

Cette attaque intervient dans un contexte particulièrement tendu alors que les forces kenyanes, déployées récemment pour aider à sécuriser le territoire haïtien, se vantent de reprises de zones sous contrôle des gangs. Cependant, malgré ces efforts, les bandes armées montrent de plus en plus de résistance, intensifiant leur violence et refusant de céder le terrain qu'elles contrôlent. Leur détermination à ne pas faire marche arrière se fait sentir dans les vagues de terreur qu’elles infligent à la population.

Dans cette atmosphère de chaos, la population civile, épuisée et démunie, se sent abandonnée par les autorités haïtiennes. Face à des assassins désormais considérés comme des machines à tuer, les voix s’élèvent pour demander une réponse immédiate et efficace des forces de l’ordre. « Nous ne pouvons plus continuer ainsi, nous sommes des proies faciles pour ces criminels. Il est temps que la police agisse, et vite », a lancé un habitant de la région, encore sous le choc des événements.

Tandis que l’Artibonite pleure ses morts, le pays entier observe, craignant que cette violence ne se propage davantage. La réponse des autorités, tant nationales qu’internationales, sera déterminante pour l’avenir de cette région plongée dans l’incertitude et la douleur.

La Rédaction de StandardMania 

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